Mairie de Ouaga : Marin fait son bilan 2013

Marin Casimir Ilboudo face au Conseil municipal ce 20 mars 2013.

La présentation du rapport de l’année précédente est une obligation pour le président du conseil de collectivité au cours du premier trimestre de l’année en cours. Ce 20 mars 2014, Marin casimir Ilboudo, maire de la commune de Ouagadougou, était face aux conseillers municipaux pour leur présenter le rapport de l’année 2013. C’était à la mairie centrale de Ouagadougou.

La session ordinaire du conseil municipal de Ouagadougou a porté sur deux points, le bilan de l’année 2013 et les divers.

Le bilan a consisté à aborder l’état de fonctionnement de service, des services rattachés, l’état d’exécution des délibérations, du budget avec les services opérationnels qui sont sur le terrain, pour mettre en œuvre les activités.

Au titre du bilan de l’année écoulée selon le bourgmestre, la mairie de Ouagadougou a enregistré plusieurs acquis.

Des réalisations et des échecs en 2013

« Nous avons réussi à rehausser le taux de recouvrement d’un milliard en moins d’une année», a souligné le maire de Ouagadougou, avant d’ajouter que si les efforts sont poursuivis, ils iront au-delà des dispositions prises.

De son rapport, il est ressorti que la commune a bénéficié d’environ 714 millions de F CFA de la part de l’Etat. Ce don a été reparti en fournitures scolaires, réhabilitation, construction urbaine, et autres fournitures.

Marin Casimir Ilboudo a reconnu que tous les projets n’ont pas pu être mis en œuvre. Le maire a justifié cela par l’insuffisance des ressources financières, les difficultés de fonctionnement au sein des organes et la phase de transition ayant nécessitant une réorganisation des services.

« C’est une expérience toujours passionnante parce que j’ai senti l’engagement de l’ensemble des élus autour de l’exécutif pour la mise en œuvre des activités que nous avions au programme », a ajouté le maire.

C’est pour cela qu’il compte poursuivre les efforts en augmentant la capacité d’intervention de la commune avec l’ensemble des acteurs, tout en choisissant des « priorités parmi les priorités » afin de rationaliser ces efforts.

Mouniratou LOUGUE (Stagiaire)

(Burkina24)