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25 Nov

Burkina  Faso/Bobo Dioulasso : « Quelle stratégie pour une meilleure compréhension du projet de société de l’Alliance des Démocrates pour le Développement ? »,

Publié par SAID

C’est le thème qui  a réuni le samedi 25 novembre 2017  à  Ran Hotel, les milans et sympathisantes de l’Alliance des Démocrates pour le Développement. Pendant 24 heures, les militants et le bureau exécutif auront à réfléchir et discuter non seulement l’avenir du parti-mais aussi, son implication et son ancrage dans l’arène politique au Burkina Faso.

 

Plutôt, pour marquer   la rentrée politique de ce parti  de  tendance Sociale Démocratie, le président  Pr Moussa Traoré ,ensemble avec ses militants ont entonné l’hymne du parti, et suivi i d’une minute de silence à la mémoire de l’Honorable Salif Diallo , et de la prestation des artistes : Karim  Seri et Naimen. Deux jeunes artistes qui ont enflammé le public sous les salves applaudissements des militants.

 

Ainsi, les  porte paroles  des jeunes  et  femmes du Parti, se sont succèdes à la tribune pour exprimer, toute leur gratitude au bureau-ainsi que  leur adhésion et engagement pour le parti, où ils trouvent  leur  salue à travers le président, qui affiche  déjà  des ambitions pour  donner l’espoir aux jeunes par le biais du renforcement du système éducatif, de la  création d’emploi, du
développement de l’agriculture, et au soutien à l’initiave des femmes.

Une occasion pour les jeunes d’interpeller leurs concitoyens de ne pas se laisser distraire par les  vendeurs  d’ «  illusions », dont le comportement  est de nature à saper  non seulement le  processus démocratique  en cours –mais aussi le développement socio-économique du pays . Surtout que  le pays vient de loin, et qu’il faut privilégier le dialogue  social et préserver la paix sociale au Burkina Faso. Créée il y a de cela un an, A D D est aujourd’hui  présente dans les 45 provinces du Burkina Faso, et se prépare pour les échéances futures à l’horizon 2020.

Pour sa part, le président du parti ADD Pr Moussa Traoré, s’est réjouit de  cette mobilisation des jeunes et femmes, pour  la tenue de cette première rentrée politique de son parti, dont l’intégration de l’ADD dans la famille politique de la Sociale Démocratie ne souffre plus de polémiques. Une occasion de rappeler que  le congrès du parti qui s’est tenu avec succès les 28 et 29 juillet à Ouagadougou  en est une parfaite illustration d’appartenir à cette famille.

En effet, Moussa Traore, a  indiqué que l’année 2018, qui s’annonce décisive se présente comme une année de défis pour le parti. Et face à un contexte socio politique post insurrectionnel,  doit se présenter comme une source  d’inspiration pour bâtir un Burkina nouveau.

 

Pour lui, l’ADD  se trouve dans une « agora politique » pleine » d’intrigues et de croque-en –jambe », dont les conséquence pèsent inéluctablement sur les efforts de développement du pays. «  la poursuite des actions d’implantation de notre parti dans toutes les  provinces, les villages, les hameaux de culture, dans toutes les familles au Burkina Faso, conformément à nos stratégies d’approches, est en effet, un des challenges que nous devons relever pour parachever la construction de notre case commune…… », Rappelle  le Président à ses camarades du parti.

 

Avant d’indiquer que le projet de société du parti se veut novateur et place l’individu au centre des préoccupations, en faisant de la communauté un référentiel de développement et de  la société  le reflet de leurs actions, mais cela doit être d’une part  compris et approprié, par les militants et d’autre part, par l’ensemble de la population qui attend d’eux un espoir certain.

 

C’est pourquoi, il a tenu à souligner que l’engagement de l’ADD, c’est de faire de la recherche-développement  l’outil indispensable de toute politique de développement, qui se justifie selon lui, par le fait qu’aucune  souveraineté, indépendance véritable ne peut s’acquérir que suivant le degré d’autonomie quant à la satisfaction des besoins primaires.

 

« Plus nous créons, nous inventons, nous produisons, mieux nous affirmons notre indépendance, et nous assumons notre souveraineté en participant brillamment et activement à la lutte de positionnement dans le concert des nations….. », Affirme Pr Moussa Traore.

 

C’est ainsi que pour mieux  répondre à cet espoir et donner confiance à cette population longtemps  abusée par les marchands d’illusions ,le Président l’ ADD, s’engage ouvertement et sans tabou, au cours de cette rentrée politique de développer des stratégies idoines, afin de
faciliter la compréhension du projet de société du parti par les populations.. « la vision de notre parti n’étant pas de forger le présent  pour satisfaire nos besoins actuels, mais de le forger pour la satisfaction des besoins des générations futures. Forger le présent, c’est de comprendre d’admettre que que tout développement est fondé sur la recherche…. », Déclare le président du parti, avant d’ajouter « l’ADD, s'incrit la recherche-développement  dans ses secteurs prioritaires que sont : l’éducation, la santé, l’agriculture, l’économie, l’emploi, et la formation ».

En outre, il a tenu à rappeler que le  thème, mérite plus de sacrifies et de dons de soi, car soulève –t-il en effet, la problématique que plusieurs partis refusent d’aborder, de peur de pêcher par inadvertance. Pour cela, il reste convaincu que les capacités et les compétences des hommes et femmes qui s’y trouvent dans le parti, pourront sortir de cette rencontre, afin de présenter des stratégies  efficaces et efficientes susceptibles d’être facilement comprises par les populations, et partant à même de vaincre les dernières poches de résistances.

Dans tous les cas, l’Alliance des  Démocrates pour le Développement, n’a pas lésines sur les moyens pour mobiliser les militant , militantes, et sympathisants, pour sa rentrée politique  à Bobo Dioulasso, dont l’objectif  est la conquête de l’électorat en 2020.

 

Dores et déjà, elle affirme clairement sa position  à   soutenir la mouvance  présidentielle  pour mieux se positionner sur l’échiquier politique au  Burkina Faso.

 

Amara Sylla, pour Wakat Info

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