Burkina : La presse en ligne commente l’attaque terroriste de Ouagadougou
La presse en ligne burkinabè continue de commenter ce mardi (jour férié au Burkina Faso en raison de la fête de l’Assomption), l’attaque terroriste ayant fait une vingtaine de morts, dans la nuit de dimanche à lundi, à Ouagadougou.
La plupart des médias en ligne ont publié la multitude de réactions, déclarations et communiqués consécutifs à cette attaque, avant d’évoquer le point de presse animé hier après-midi, à Ouagadougou, par Mme le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé.
Ainsi, Lefaso.net met en exergue la particularité des auteurs de l’attaque terroriste du restaurant Aziz Istanbul, citant la procureure du Faso.
«Nous avons remarqué que les assaillants étaient très jeunes, de peau claire et noire. Un peu comme ceux du 15 janvier 2016 », a déclaré Mme Sérémé.
La procureure a aussi indiqué que les assaillants ont eu le même mode opératoire, les types d’armes que ceux qui ont attaqué le restaurant café Cappuccino, le 15 janvier 2016.
Et de nuancer: «Seulement, ils n’avaient pas cette fois de grenades et de liquide inflammable. Ils sont venus à moto alors que ceux du 15 janvier étaient véhiculés».
Pour sa part, Burkina24.com, un autre journal en ligne, aborde le point de presse de Maïza Sérémé, informant que «le plus jeune défunt avait 15 ans».
Dans la version en ligne du quotidien Aujourd’hui au Faso, l’on peut lire un commentaire intitulé: «Attaque terroriste contre le Café Istanbul: Sanglant bégaiement de l’histoire sur Kwame N’Krumah».
Le journal établit ainsi le rapport entre les attaques du 15 janvier 2016 et celui du 13 août 2017 qui se sont toutes les deux, déroulées sur l’avenue Kwame N’Krumah, en plein cœur de Ouagadougou.
En conclusion, le commentateur estime que «Aziz Istanbul et Cappuccino sont autant d’épreuves qui fortifient et carapacent les Burkinabè».
Pour sa part, le site du quotidien national Sidwaya renseigne que suite à l’attaque d’avant-hier, un deuil de 72 heures a été décrété au Burkina Faso et que le président malien Ibrahim Boubacar Kéita est attendu à Ouagadougou, ce mardi.
Agence de Presse Africaine