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10 Feb

Mushingi insiste sur la défense, la diplomatie et le développement

Publié par SAIDICUS LEBERGER  - Catégories :  #COOPERATION

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina, Tulinabo Mushingi
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina, Tulinabo Mushingi

Reçu en audience par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le lundi 8 février 2016, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi, a réitéré la volonté de son pays à bâtir sa politique bilatérale sur trois piliers centraux que sont la Défense, la Diplomatie et le Développement. Soit les "3 D".

Les attaques terroristes du 15 janvier 2016 à Ouagadougou ont davantage encouragé le gouvernement américain dans sa vision de ce qui doit prévaloir dans une politique bilatérale. Lors de l'entretien que l'ambassadeur des Etats-Unis, Tulinabo Mushingi, a eu avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, le lundi 8 février 2016, le diplomate est revenu sur la nécessité d'une collaboration bilatérale principalement axée sur la défense, la diplomatie et le développement.

Encore appelé par le représentant de la première puissance mondiale au Burkina Faso les "3 D", cette idéologie consiste à adapter les pays aux guerres asymétriques que sont les actes de terrorisme. "Pour nous, la sécurité passe au premier plan.

Aux attentats du 15 janvier 2016 il y a eu une victime américaine. Donc tous les pays riches ou pauvres, en voies de développement ou émergents, du nord ou du sud (…) doivent se lancer dans la lutte contre le terrorisme", a proclamé l'envoyer de l'Oncle Sam. Le diplomate a plaidé pour des éléments de défense et de sécurité bien formés, bien entraînés et mieux équipés.

Parlant du développement, l'ambassadeur a affirmé que si le pays est développé, ses citoyens ne seront pas attirés par les recrutements des jihadistes et cela donnera l'avantage à la lutte anti-terroriste. En outre, l'entretien avec le chef de l’État a consisté à dégager d'autres piliers de coopération.

Il s'agit notamment de la réforme des institutions démocratiques pour une bonne gouvernance, la formation du capital humain et la dynamisation des "secteurs productifs". En somme, "nous avons échangé sur la manière avec laquelle nous devons, dans une synergie d'actions travailler à renforce la coopération entre le Burkina Faso et les USA", a indiqué le diplomate américain.

Wanlé Gérard
COULIBALY
gerard_coul@yaho
o.fr

Sidwaya

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