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27 Jan

Aqmi diffuse une vidéo de l'otage suisse enlevée au Mali

Publié par SAIDICUS LEBERGER  - Catégories :  #AFRIQUE

Béatrice Stockly, lors de sa libération, le 24 avril 2012 à Ouagadougou, au Burkina Faso, après un premier enlèvement dans le nord du Mali.
Béatrice Stockly, lors de sa libération, le 24 avril 2012 à Ouagadougou, au Burkina Faso, après un premier enlèvement dans le nord du Mali.

Al-Qaïda au Maghreb islamique diffuse pour la première fois des images de l'otage suisse, enlevée dans la nuit du 7 au 8 janvier 2016 à Tombouctou, au Mali. Béatrice Stockly apparaît couverte d'un grand voile noir, qui ne laisse apparaître que son visage. Elle parle en français. Les ravisseurs expriment aussi leurs revendications : la libération de tous les membres d'Aqmi détenus à Bamako et le retour Ahmad al-Mahdi, alias Abou Tourab.

L’élément vidéo dure un peu plus de huit minutes. On y voit d’abord un homme dont le visage est caché, revendiquer l’enlèvement de la ressortissante suisse, Béatrice Stockly. L’homme qui s’exprime en anglais justifie le rapt : « Nous annonçons notre responsabilité dans l’enlèvement de cette mécréante évangélisatrice qui, par son travail, a réussi à faire sortir de l’islam nombre de fils de musulmans. »

L’otage apparaît aussi à l’image. Elle porte un voile noir et lit, visiblement sous la contrainte, un texte en français. Elle se présente, reconnaît ses activités religieuses à Tombouctou et affirme être aux mains d’al-Qaïda au Maghreb islamique.

Aqmi exige des libérations

En contrepartie de sa libération, le groupe jihadiste exige la remise en liberté d’un certain nombre de ses combattants en prison au Mali et un de ses dirigeants, Abou Tourab.

Ce dernier est actuellement devant la Cour pénale internationale, à La Haye aux Pays-Bas. Abou Tourab est le nom de guerre de Ahmad al-Faqi al-Mahdi, qui est l’un des responsables du groupe Ansar Dine. L'homme est accusé de destruction d’édifices religieux et de monuments historiques à Tombouctou en 2012.

La Suisse réagit

Un porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères a indiqué, ce mercredi à l'AFP avoir « connaissance de la vidéo en question ». Le gouvernement fédéral, poursuit-il, « demande la libération sans condition de la personne enlevée », tout en refusant de dire s'il y avait eu une demande de rançon de la part des ravisseurs.

RFI

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