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10 Nov

CONFERENCE DE PRESSE : DECLARATION LIMINAIRE DE LA DIASPORA

Publié par SAIDICUS LEBERGER  - Catégories :  #DIASPORA

Kyelem Lamoussa Constant Président du Cercle pour la Promotion de la Démocratie au Burkina Faso et Moumouni Pograwa Président du N23 – Mouvement du 23 Novembre
Kyelem Lamoussa Constant Président du Cercle pour la Promotion de la Démocratie au Burkina Faso et Moumouni Pograwa Président du N23 – Mouvement du 23 Novembre

Chers amis de la presse,

Nous conduisons une délégation de la diaspora venue de la Côte d’Ivoire et du Ghana, venue rencontrer les différents candidats déclarés en lice pour l’élection présidentielle du 29 novembre 2015 dont la campagne est ouverte depuis ce dimanche.

D’où l’organisation de cette conférence de presse de fin de mission pour informer l’opinion nationale et internationale et surtout tous les burkinabé résidents à l’étranger.

En leur nom, la diaspora de la Côte d’Ivoire et du Ghana ont rencontré tous les quatorze (14) candidats afin de leur remettre notre plaidoyer qui n’est rien d’autre qu’un document qui transcrit les attentes de la diaspora et surtout qui informe le candidat des défis qu’il aura à relever dans la diaspora si toute fois il veut vraiment permettre à la diaspora de contribuer de manière efficace et efficiente au développement de notre pays.

Chers amis de la presse,

Veuillez noter que tous les burkinabè de l’étranger, donc de tous les pays du monde ont les mêmes aspirations et les mêmes attentes et les mêmes préoccupations à quelques différences spécifiques près comme ceux de la Côte d’Ivoire et du Ghana.

Nous sommes une diaspora responsable, qui veut être d’avantage pris en compte dans le développement politique, économique et social du Burkina Faso.

Notre présence à Ouagadougou à cette période importante pour le Burkina Faso, est motivée par une résolution d’une grande rencontre avec les membres et les responsables de la société civile de la diaspora burkinabè de la Côte d’ivoire et du Ghana qui s’est tenue à Abidjan.

Laquelle société civile est en construction sous l’impulsion de nouveaux leaders et d’organisations avec en première ligne le N23, L’AFBCI, Kyelem Foundation et le CPDB( Cadre de Réflexion pour la Démocratie au Burkina Faso) du Ghana, qui font du respect des valeurs républicaines, des institutions de notre pays mais aussi des droits de la diaspora, leur cheval de bataille pour qu’enfin la diaspora puisse occuper la place qui est la sienne dans la reconstruction de notre pays.

Chers amis de la presse,

Selon les statistiques datant d’au moins vingt ans, il y aurait au moins trois millions de burkinabé en République de Côte d’Ivoire et plus de six millions officieusement au Ghana.

Et si nous considérons l’indice de progression et d’évolution des populations du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), ce chiffre sans doute aurait triplé à ce jour.

Mais, pour votre information, chers amis de la presse, sachez que depuis les indépendances, aucun recensement n’a été fait dans cette communauté.

Par notre présence sur la terre de nos ancêtres, le Burkina Faso, nous voudrions insister sur l’établissement de nos pièces administratives et le recensement de tous les burkinabè de la diaspora partout dans le monde, auprès du Président qui sera élu le 29 Novembre 2015 par les burkinabè car ceci est le premier grand défi à relever si le nouveau président veut faire du droit de vote de la diaspora en 2020 une réalité et surtout s’il veut que la diaspora bénéficie elle aussi des mêmes droits que ceux de l’intérieur pour ainsi mettre mètre fin au sentiment d’exclusion et de frustration ressenti par la diaspora et cela ne sera que justice dans ce nouveau Burkina Faso que toutes les filles et tous les fils de la patrie doivent contribuer à reconstruire.

Chers amis de la presse,

Sachez que cette préoccupation est une priorité pour tous les burkinabè de la diaspora.

Par notre démarche auprès de tous les quatorze (14) candidats à l’élection présidentielle 2015, nous voudrions éviter qu’on attende l’approche des élections prochaines de l’année 2020 pour encore nous dire qu’on n’a pas le temps où qu’on a pas les moyens pour encore nous exclure.

Notre démarche vise à dire haut et fort au futur Président du Burkina Faso et à son gouvernement qu’il n’est pas normal que la diaspora Burkinabè ne puisse pas voter tandis que les autres diasporas des autres pays du monde votent normalement sauf celle du Burkina Faso.

Chers amis de la presse,

Pour preuve, l’échec de la participation de la diaspora au HADJ 2015 en application de la nouvelle réglementation de l’Arabie Saoudite qui demande que chaque pèlerin parte au pèlerina

ge à la Mecque à partir de son pays d’origine et pour un cota de 5 800 pèlerins.

Comment mettre en pratique cette décision et comment faire les répartitions si vous avez au moins 10 000 musulmans de nationalité burkinabé hors du pays qui doivent rentrer pour espérer aller à la Mecque ?

Comment moderniser, sécuriser, rendre accessible et à moindre coût les cartes consulaires qui pour le moment son établies par une société privé rejetée d’ailleurs par la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire dont la qualité et la fiabilité des cartes ne respectant pas dans les normes et surtout avec un coût exorbitant.

Nous ne prenons que le cas de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Imaginez-vous si vous y ajoutez les autres défis qui attendent le futur Président du Burkina Faso dans la diaspora des autres pays, vous verrez que notre futur Président n’aura pas tout simplement le territoire du Burkina Faso à gérer mais plutôt deux pays.

Celui du Burkina Faso et celui des Burkinabè de la diaspora du monde.

Chers amis de la presse,

La diaspora attend la prise en compte définitive de leur droit de vote en 2020.

Nul besoin de vous rappeler certaines réactions violentes qu’avait eu certains compatriotes de la diaspora sur cette question pendant la transition, ce que nous avons condamné et combattu bien sûr.

Pour tous ces motifs, nous pensons que la création d’un Ministère des Burkinabé de la Diaspora s’imposera inévitablement car, aucun Ministère des Affaires Etrangères ne réussira à gérer en même temps, les questions de politiques étrangères avec toutes ses contraintes que nous connaissons.

Pour nous, notre diplomatie doit être reconstruite sur de nouvelles bases de confiances entre notre pays et le reste du monde tout en trouvant des solutions aux préoccupations de la diaspora.

Chers amis de la presse,

Sachez qu’aucune structure soit-elle rattachée à la présidence ne peut être efficace car toutes ces deux méthodes ont été utilisées par le pouvoir déchu durant des décennies mais ont tous démontrés leur échec.

C’est pourquoi à ce jour la diaspora se sent marginalisée et laissée pour compte.

Par conséquent, la diaspora burkinabé a recommandé aux quatorze (14) candidats à l’élection de la présidence de la république, la création d’un ministère à part entière des Burkinabé de la diaspora.

Ce ministère, comme nous le voyons au Mali et dans d’autres pays de la sous région, aura en sa charge de s’occuper de toutes ces questions citées plus haut et c’est seulement à ce prix que la diaspora jugera la volonté du nouveau Président du Burkina Faso et son gouvernement de préparer les élections de 2020 auxquelles elle doit y participer impérativement.

Et croyez-nous, aucune raison avancée dans le but de remettre en cause ce droit à nouveau ne sera acceptée.

Chers amis de la presse,

Notre démarche et notre présence au Burkina Faso n’est rien d’autre qu’un plaidoyer et aussi une contribution pour permettre une saine appréciation de notre cas dans la définition de la politique concernant cette question car au regard des ces énormes chantiers qui attendent le nouveau Président du Burkina Faso qui sera élu le 29 Novembre 2015.

La diaspora burkinabé du monde par notre action, plaide pour la création de ce ministère qui sera le leur.

Elle plaide pour la création de ce ministère auquel, elle pourra s’identifier.

C’est à travers ce ministère qui sera une première dans l’histoire de notre pays que la diaspora pourra accompagner le futur gouvernement de manière efficace dans la mise en œuvre de sa politique de développement sociopolitique, économique et culturelle de notre pays.

Chers amis de la presse,

Par notre démarche, nous avions fait signé par tous les candidats à l’élection présidentielle notre ballon de football pour dire simplement qu’une élection présidentielle, ce n’est pas la guerre mais tout simplement une compétition ou doit régner le fairplay.

Chers amis de la presse,

Nous avions aussi demandé à tous les candidats à l’élection présidentielle du 29 Novembre 2015 de mener une campagne saine, digne et respectueuse des autres adversaires tout en respectant la charte de bonne conduite signée par tous les partis, et avions souhaité que la paix soit préservée pour un Burkina Faso nouveau, démocratique, prospère et réconcilié pour qu’ensemble nous devenions une nation forte et respectée dans le monde.

Chers amis de la presse,

Enfin, nous diaspora burkinabè du monde, félicitons toute la presse Burkinabè pour son rôle positif lors de toutes les crises qu’a traversé notre pays.

Merci pour votre esprit responsable et professionnel dans le respect de l’éthique et de la déontologie de votre profession qui a contribué à préserver la paix, la démocratie et la cohésion sociale.

Chers amis de la presse,

Avant de vous donner la parole pour d’éventuelles questions, nous témoignons notre gratitude et reconnaissances à tous les candidats à l’élection présidentielle 2015 qui ont écouté très attentivement notre plaidoyer et ont tous promis de s’y pencher très sérieusement lorsqu’ils seront élus à la magistrature suprême de notre pays.

Nous vous remercions.

Contacts :

  • Moumouni Pograwa

Président du N23 – Mouvement du 23 Novembre

28 BP 201 Abidjan 28

Siège Social : sis à Abidjan, Cocody – Plateau Dokui

Tel : 00 (225) 08 16 42 49 / 00 (225) 05 24 10 07

Site web : www.n-23.org

Facebook : www.facebook.com/mouvement-N23

  • Kyelem Lamoussa Constant
  • Président du Cercle pour la Promotion de la Démocratie au Burkina Faso

P.O Box : KT 647 Accra – Ghana

Tel: + 233 243 43 56 96

+ 233 20 136 48 44

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